Déroute est un terme un peu fort mais
structurellement, l’avenir de l’OM semble s’inscrire en pointillés car il n’y a
aucune perspective à long terme. Lyon, un club dans une situation comparable, peut
compter sur son centre de formation et aura bientôt SON stade et non pas un
stade rafistolé plus ou moins par la mairie, Gaudin et toute sa clique.
1.
La remise en cause du centre de formation
Bielsa
compte faire le ménage. Plusieurs pensionnaires se sont vus notifier une fin de
non recevoir pour l’année prochaine. Il faut savoir que les minots ont autant
de chances d’être formés à l’OM parce qu’ils ont du talent que parce que papa « connaît bien » quelqu’un à la
Commanderie. Bielsa veut remettre le ballon au centre des attentions. Ce n’est
peut-être pas pour rien que Marseille n’a pas sorti un joueur depuis…Jordan
Ayew…
2.
Le fonctionnement de la Commanderie
La Commanderie
est un endroit assez spécial qui a un mode de fonctionnement soviétique. Le
nombre d’employés est assez hallucinant, surtout pour la productivité qu’ils
ont. A croire qu’il y a des vigiles qui sont payés pour surveiller…les vigiles.
Pas étonnant que Bielsa veuille faire le ménage.
3.
Insécurité, home-jacking, car-jacking…
Marseille
a une réputation peu flatteuse de ville dangereuse et même les joueurs du club
en font régulièrement l’amère expérience, un peu comme à Naples. Il y avait eu
l’affaire Lucho, il y a eu récemment les révélations de Daniel Van Buyten. Ce
club n’a pas besoin de ça pour attirer des joueurs dignes de ce
nom. Espérons que des gens comme Banega viendront pour le coach ou le climat car
ils n’y viendront assurément pas pour y élever paisiblement leurs enfants. En
même temps en Argentine, il n’y a pas que des enfants de cœur…
4.
Supporters et abonnements
5.
L’image sportive de l’OM
Marseille
souffre aujourd’hui d’un déficit d’image au plan national et international,
c’est flagrant. Contrairement à Paris qui véhicule une image classieuse (pour
ne pas dire bling-bling), puissante et qui gagne, Marseille souffre de la
comparaison. Les valeurs (comme beaucoup nous haïssons ce mot mais bon !)
du PSG plaisent à l’étranger : aux USA, dans le Golf et surtout en Asie. Au
plan national, les choses ne sont guère plus reluisantes. José Anigo n’a jamais
été un représentant améliorant l’image de l’OM et ce n’est pas son piteux échec
au diplôme d’entraineur qui va arranger les choses. Il y a quelques mois, les
jeunes de l’OM s’étaient distingués par leur échec cuisant au baccalauréat
(quand on connaît le niveau actuel de cette épreuve, cela peut montrer les
facultés intellectuelles, de travail et d’investissement personnel de ces
gamins souvent mal élevés, voire pas du tout pour certains…). Dernier fait de
gloire pour les minots, l’exclusion d’un tournoi U17, chose rarissime. Bien
sûr, ils ont été la cible d’insultes (ce qui ne grandit pas les nordistes) mais
quand on porte un tel écusson sur le maillot, il y a des choses qu’ont ne peut
et qu’on ne doit pas faire, y compris dans l’encadrement. Les dirigeants
doivent être des exemples. En même temps, si ces derniers ont pris l’habitude
de prendre exemple sur Anigo…
Bon
vent à toi José en Afrique, va te reposer, de toute façon, Marcello compte axer
son recrutement sur l’Amsud…
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