mardi 29 janvier 2013

Pronostics du jour

Stoke - Wigan : -2.5 buts

Lazio - Juventus : -2.5 buts

Barnsley - Milwall : 1N

lundi 28 janvier 2013

Les départs de Didier Drogba et Nicolas Anelka, ou le vrai visage du football chinois.

Dario Conca, Guangzhou, Marcelo Lippi... Tous pensaient que la Chine avait passé une étape. Que de nombreux joueurs de qualité seraient tentés par des salaires astronomiques. Bref, que le futur du football se trouverait peut-être en Chine.
Les arrivées d'Anelka, puis de Didier Drogba  à Shangai Shenhua, allaient en ce sens.
Or, tout cela ne semble pas si rose...

La question, pourquoi ces deux stars sur la fin de carrière ont-ils renoncé à un salaire mirobolant ?

Sans aucun doute, le public européen manque d'informations concernant le monde du football chinois. D'ailleurs, les agents et joueurs eux-mêmes, semblent parfois dépassés.

Tout d'abord, il est important de savoir que les clubs sont financés soit par la ville/le canton, ou un propriétaire privé qui est présenté comme "influent", mais dont la rélle capacité financière est invérifiable.
Il n'existe en Chine aucune attache spécifique entre la ville et le club, c'est un peu un système de franchises à l'américaine.
Les fonds disponibles sont réellement instables, car cela dépend souvent de la volonté politique d'un homme ou deux.

Ajouté à cela la forte corruption autour de chaque transaction, cela rend les choses très compliquées.

Le traitement du joueur etranger n'est pas toujours celui que l'on croit. Il n'y a presque pas de construction sportive à long terme dans les clubs chinois, les dirigeants et membres du staff sont sur un "siège éjectable" en permanence.
Difficile dans ces conditions de se sentir en "sécurité", d'un point de vue moral et financier.

Par exemple, tous les 6 mois, lors de l'ouverture du marché des transferts, de nombreux clubs chinois n'hésitent pas à licencier tous les joueurs etrangers, afin de renouveler l'effectif. C'est une pratique très courante (souvent sans contreparties financières). La confiance faites aux etrangers, et le temps d'adaptation consenti est quasi nul. Cette pratique permet également aux agents en place de cumuler fréquemment les commissions versées.

Sans évoquer le  soucis des impayés, l'aventure chinoise peut rapidement se transformer en calvaire, de nombreux joueurs et entraîneurs en ont fait l'expérience.

vendredi 25 janvier 2013

La mauvaise foi des footballeurs

Nene, Lugano, Momo Sissoko, Si on est pas performants, ce n'est pas de notre faute !

Les déclarations fusent : L'entraîneur ne me faisait pas confiance, le directeur sportif n'est pas sincère, j'ai perdu 6 mois de ma vie...

Les joueurs regardent-ils les rediffusions de leurs matchs ? Rien n'est moins sûr.
Tous ces joueurs qui enchaînent des performances très faibles, qui ont des coéquipiers biens meilleurs qu'eux, fustigent bien évidemment le club pour cette situation.

Aucune prise de conscience, et jamais responsable... Tel est le footballeur moderne.

Coup de gueule de la semaine !

 

jeudi 24 janvier 2013

Affaire Moussa Sissoko / TFC : Le mélange des genres.

Cette semaine, nous avons appris que le joueur, international français, Moussa Sissoko, avait signé un pré-contrat avec l'équipe de Newcastle.

Olivier Sadran, président du TFC, a déclaré vouloir "mettre au placard" son joueur jusque la fin de la saison.
Eclaircissements sur cette affaire qui déchaine bien des émotions :

Il semble utile de rappeler, que selon les règles de la FIFA, un joueur, à qui il reste 6 mois de contrat dans un club, a le droit, de signer un contrat avec un autre club, qui prendra effet, au terme de ces 6 mois.
C'est le cas de Moussa Sissoko et du TFC. son contrat se terminant en juin prochain, il a, comme l'autorise le règlement, signé un contrat avec Newcastle.

Olivier sadran explique avoir signifié au joueur qu'il avait deux solutions : Soit accepter une offre de l'OM de l'été dernier qui comprenait une indemnisation financière pour le club ou prolonger son contrat, mais en aucun cas, partir gratuitement, sous peine de sanction sportive.
Un contrat, est fait pour être respecté, et cela dans les deux sens. Autant, le comportement de certains joueurs,qui même sous contrat, osent EXIGER de partir, est largement condamnable. Dans le cas présent, Moussa Sissoko ne fait rien de plus que remplir son contrat.

Juridiquement, un contrat avec une durée déterminée se termine très simplement à la fin de celle-ci. Aucune autre obligation ne peut être exigée. Jusque là, les deux parties ont respecté leurs engagements.
Le président Olivier Sadran ne peut s'appuyer sur aucune base légale pour justifier ses propos.
Il invoque bien évidemment s'être mis d'accord oralement avec le joueur et de l'avoir prévenu. Or quel est l'intérêt de faire des contrats si au final ce sont les paroles qui comptent.

Sissoko respecte son contrat, et même si cela n'est au final pas à l'avantage du TFC, c'est en quelques sortes les règles du jeu qui s'appliquent. Un contrat à durée déterminée est un risque à la fois pour le salarié et parfois pour l'employeur qui aimerait garder son joueur.

Lutter contre les footballeurs irresponsables qui ne respectent pas leurs engagements est une nécessité, mais l'affaire Sissoko ne dépend pas de cette catégorie.

mercredi 23 janvier 2013

Petits pronostics du 23/01/2013

Arsenal - West Ham : - 2.5 buts

Swansea - Chelsea : 1N

AS Roma - Inter Milan : + 2.5 buts

Afrique du Sud - Angola : - 2.5 buts.

Pini Zahavi, ou l'influence des agents dans le football

Depuis les années 1990, il ne fait plus de doute que l'influence des agents, des intermédiaires, et autres managers dans le football professionnel dépasse les simples exigences sportives.

Mais l'exemple récent de Pini Zahavi, agent de nationalité israëlienne, démontre que cette ingérence a atteint de nouveaux sommets.
Pini Zahavi, né le 24 août 1943 à Ness Ziona, Israël, a commencé son activité d'agent de sportifs très tôt, en 1979, avec le transfert de Avi Cohen, défenseur du Maccabi Tel Aviv au Fc Liverpool.

Jouissant d'une réputation de pionnier en la matière, il tisse de nombreux liens en Angleterre, et travaillera longuement avec Liverpool, West Ham, ou Southampton.

Ses premiers plus gros transferts, il les réalisera avec Manchester United, notamment avec des joueurs tels que Rio Ferdinand, Jaap Stam, ou Juan Sebastian Veron.

L'ère du richissime Roman Abramovitch à Chelsea permet à Pini Zahavi d'être encore plus actif. Malheureusement, cette"hyper-activité" entrainera Zahavi dans de sombres histoires de corruptions et d'infractions aux règlements de la Premier League, notamment sur le transfert de Ashley Cole d'Arsenal à Chelsea ou de Yakubu à Middlesborough.

Véritable bras droit de Avram Grant "ou vis versa", il sera à l'origine de toute la carrière européenne de l'entraineur.
Avram Grant, en 2012, tenta même une aventure en Serbie, au Partizan de Belgrade, qui se termina très tôt.
Cette dernière période est très troublante, car elle coïncide avec des faits néfastes qui ont marqué le football serbe.

Tout d'abord, le jour de la signature d'Avram Grant au Partizan, un jeune joueur de 16 ans, qui n'avait jamais joué pour  l'équipe première signa au Sporting Portugal, avec, comme agent Pini Zahavi...

Hier des révélations troublantes du président de l'Etoile Rouge de Belgrade, montrent à quel point l'influence de l'agent est importante dans ce pays.
En effet, le président Covic, a justifié un déplacement à Vienne, pour négocié du remboursement d'un pret financier du club contracté auprès de la fondation Pini Zahavi.

C'est fait, une frontière a été franchie. Par définition, l'agent, est l'intermédiaire qui facilite la rencontre entre un club et un joueur, entre l'offre et la demande, désormais, les rôles sont confondus.
La dangerosité de ces agissements est difficilement mesurable, mais il semble évident que cela n'apportera rien de bon au football.

La question : A quand le même genre de situation en Europe de l'ouest ? si cela n'est pas déjà le cas...